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Date: 1/12/1941-18/11/1957
Autres noms :
- Le Franc-tireur : organe du Mouvement de la libération nationale
- Le Franc-tireur : à l’avant-garde de la République
Fonctions :
exploitation commerciale
édition
Statuts juridiques :
société commerciale
Histoire :
Le Franc-Tireur est créé le 1er décembre 1941 par un groupe composé de Jean-Pierre Lévy, Élie Péju (ancien de L’Humanité), Georges Altman, Marc Bloch et Yves Farges (dit « Grégoire »). Sa création coïncide avec la naissance du mouvement clandestin du même nom en zone sud.
Le titre de Franc-Tireur est une allusion aux groupes de volontaires créés en 1870 en dehors des cadres légaux pour défendre la patrie et la République.
De tendance radicale-socialiste, le journal adopte un ton résolument humoristique. Le journal est ainsi ironiquement sous-titré « mensuel dans la mesure du possible et par la grâce de la police du Maréchal », puis « mensuel malgré la Gestapo et la police de Vichy ». Offensif contre le maréchal Pétain et les Allemands, Le Franc-Tireur s’oppose à l’ordre nouveau et à l’occupant et appelle à la résistance. Le premier numéro se conclue ainsi par « une seule tâche s’impose : résister, organiser. »
Imprimé clandestinement à Lyon par Eugène Pons dans les locaux de l’imprimerie « La Source » situés au 21 rue Vieille-Monnaie (aujourd’hui rue René Leynaud), le premier exemplaire est tiré à 6000 exemplaires. Au total, 39 numéros clandestins paraissent.
À la Libération, Le Franc-Tireur figure parmi les quotidiens clandestins les plus influents. Il soutien ainsi le général de Gaulle et préside le bureau permanent de la Fédération nationale de la presse clandestine créée en novembre 1943.
En 1945, Le Franc-Tireur s’installe dans les anciens locaux de l’imprimerie de l’Intransigeant, situés au 100, rue Réaumur dans le 2e arrondissement de Paris.
Ce quotidien connaît un grand succès et son tirage passe de 60 000 exemplaires en 1941 à 370 000 exemplaires en 1948.
En octobre 1948, le comité de direction se divise autour de l’orientation politique du journal, une partie des membres souhaitant une ligne éditoriale plus à gauche. Les opposants, démissionnaires, entrent à Libération.
Le Franc-Tireur paraît jusqu’en 1957, date à laquelle il est racheté par Cino Del Duca, magnat de la presse sentimentale. Le Franc-Tireur prend alors le titre de Paris-Journal, avant de se transformer en Paris Jour en 1959. En désaccord avec la transformation du journal en tabloïd, Élie Péju et Georges Altman, membres fondateurs de Franc-Tireur, quittent la rédaction en 1958. Paris Jour disparaît en 1972.
Sources :
- Archives nationales, fonds Le Franc Tireur (6AR)
- BELLANGER (Claude), GODECHOT (Jacques) dir., Histoire générale de la presse française (1940-1958), tome IV, Paris, Presses universitaires de France, 1975, 486 p.
- Notice BNF : FRBNF32777201
- Notice Wikipédia
Identifiant :
FRAN_NP_052543
Mise a jour :
Producteurs d'archives en relation :
Equivalent à :
Franc-Tireur (mouvement de résistance)
Notice Wikipédia
dates : 1/12/1941-18/11/1957
Le Franc-tireur (Paris)
Notice d'autorité BNF n°FRBNF32777201
dates : 1/12/1941-18/11/1957
Archives de ce producteur :
Fonds Franc-Tireur (1948-1953).
Voir toutes les archives en lien :
Le Franc Tireur (Paris ; 1941-1957)
Auteur de la notice:
Archives nationales
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